Marguerite Audoux
« Elle a hâte que finisse ce battage. Les journalistes l’agacent avec leurs sottises et leurs rengaines. La “bergère de génie”, la “couturière au chef-d’œuvre”, “le miracle dans la mansarde”, elle est excédée de toutes ces niaiseries dont on berne le public » (Octave Mirbeau, Un cœur pur : Marguerite Audoux)
- AUDOUX Marguerite (née DONQUICHOTTE Marguerite)
- 1863 (Sancoins, France) – 1937 (Saint-Raphaël, France)
- Langue d’écriture : Français
Marguerite Audoux est placée jeune dans un orphelinat puis comme fille de ferme en Sologne. Autodidacte et grande consommatrice de littérature, elle écrit des romans autofictionnels en parallèle de son métier de couturière. Par l’entremise d’Octave Mirbeau, les éditions Fasquelle publient le premier roman d’Audoux, Marie-Claire, qui reçoit le prix Femina (après avoir été nominé pour le Goncourt).
- Marie-Claire (1910)
- L’Atelier de Marie-Claire (1920)
- De la ville au moulin (1926)
OpenEdition vous propose de citer ce billet de la manière suivante :
Victoria Pleuchot (29 janvier 2024). Marguerite Audoux. Littératures du travail. Consulté le 10 décembre 2024 à l’adresse https://doi.org/10.58079/vz86
