B. Traven
« Beaucoup exerçaient des professions ou des métiers qu’il est difficile de nommer ou même de décrire en quelques mots. »
B. Traven, Der Schatz der Sierra Madre ; trad. française de P. Jimenes
- TRAVEN B. (FEIGE Otto)
- 1882 (Shwiebus, Prusse) – 1969 (Mexico, Mexique)
- Langue d’écriture : Allemand ; Anglais ; Espagnol.
B. Traven a cultivé sciemment son mystère. Il a multiplié les pseudonymes, brouillé les pistes sur ses origines et sa véritable nationalité. Le puzzle se reforme seulement depuis quelques décennies grâce aux recherches académiques. Ancien travailleur manuel et marin, ancien militant syndicaliste, il écrit des romans sur le lumpenprolétariat comme Das Totenschiff, Der Schatz der Sierra Madre ou The Rebellion of Hanged, œuvres publiées parfois en allemand, parfois en anglais, parfois en espagnol.
- Die Baumwollpflücker (1925)
- Das Totenschiff (1926)
- Der Schatz der Sierra Madre (1927)
- La Carreta (1931)
- The Rebellion of Hanged (1936)
- General kommst aus dem Dschungel (1940)
- « Der Großindustrielle » (dans Der Banditendoktor, 1954)
« Quoique mes oeuvres soient traduites en dix-sept langues, je n’ai ni maison ni argent et je ne possède qu’un minimum de vêtements indispensables. »
B. Traven écrivant à Solidaridad Internacional Antifascista, cité dans l’édition Libertalia de 2018 du Gros Capitaliste.
OpenEdition vous propose de citer ce billet de la manière suivante :
Victoria Pleuchot (7 février 2024). B. Traven. Littératures du travail. Consulté le 10 décembre 2024 à l’adresse https://doi.org/10.58079/vz8e
